La Direction européenne de la qualité du médicament & soins de santé (EDQM) du Conseil de l’Europe a publié une nouvelle brochure intitulée « Traitements adjuvants dans le cadre d’un parcours d’assistance médicale à la procréation – guide à l’usage des personnes présentant des troubles de la reproduction ». Destiné aux personnes qui envisagent un parcours d’assistance médicale à la procréation, ce guide complet, téléchargeable gratuitement, dresse un état des lieux des divers traitements adjuvants disponibles, qu’il vise à rendre plus facilement compréhensibles à l’aide d’informations claires, fiables et concises.
Les techniques de reproduction assistée, comme l’insémination artificielle et la fécondation in vitro, sont entrées dans les usages pour le traitement de l’infertilité. Il s’agit cependant d’un domaine qui évolue rapidement et les centres d’assistance médicale à la procréation proposent régulièrement de nouvelles méthodes. Certains traitements non indispensables, dits « traitements adjuvants », ont pour but revendiqué d’augmenter les chances de grossesse, de limiter le risque d’arrêt spontané de la grossesse (fausse couche) ou de raccourcir le délai de conception, mais dans certains cas, leur efficacité et leur innocuité restent à prouver.
Ce nouveau guide vise à transmettre aux personnes prises en charge les connaissances nécessaires pour choisir des traitements sûrs et efficaces, adaptés à leurs besoins. Il les incite à interroger leurs prestataires de soins sur la nécessité, l’efficacité démontrée, ainsi que les risques et bénéfices de tout traitement adjuvant proposé. En présentant un tour d’horizon des différents types de traitements disponibles, il peut aider les personnes qui s’engagent dans un projet parental à prendre des décisions éclairées.
Le Comité européen sur la transplantation d’organes (CD-P-TO) de l’EDQM a élaboré ce guide, en étroite collaboration avec la Société européenne de reproduction humaine et d’embryologie (ESHRE) – qui dispose du statut d’observateur auprès du CD-P-TO –, dans le cadre de sa mission de participation active à la mise en œuvre de normes élevées en matière de protection de la santé publique et de promotion des droits humains et de la dignité des personnes.
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